Au fin, je devrais vous demander des excuses pour écrire toujours des choses minables sur la économie et la politique. Mais maintenant, je veux bouleverser cette page et publier quelque chose d’agréable. Je viens d’écouter quelques chansons en français chez Wen et je veux aporter quelques autres.
Que la musique ne s’arrête pas!
Par example, avec la voix toute cassé, Zaz:
Je trouve très jolie, cette version, malgré qu’elle sois enrouée. Ici vous avez d’autre version plus soignée avec ses paroles.
Qui est-ce, cette fille? Sais pas, je ne la connaissais pas jusqu’à il y a quelques minutes, mais elle a une drôle allure.
Connaissez-vous cette chanson?
Ça vous dit quelque chose? Ça fait soixante-dix ans…
+
Et, maintenant quelques vieux amis ici, à Le Mendiant; des chansons qui ont apparu ici ça fait longtemps.
Les Cowboys Fringants, une bande qui a beaucoup frappé JaviMoscas il y a quelques ans.
+
Les Ogres de Barback et sa Rue de Panam. Difficile à traduir parce qu’elle a beaucoup de mots en argot.
Mais je crois que cette strophe est assez facile à comprendre.
…
Mais croyez-moi, bientôt
Les flics auront du boulot
Car tous les vagabonds
Parlent de révolution.
…
+
Et, pour finir, une autre chanson des Ogres avec lec Hurlements d’Leo (l’originale est d’une bande punk des anées quatre-vingt, Berurier Noir). Je croi que toute traduction est de trop.
Salut à tous les femmes et hommes libres!!!
Zaz – Je Veux
Donnez moi une suite au Ritz, je n’en veux pas!
Des bijoux de chez Chanel, je n’en veux pas!
Donnez moi une limousine, j’en ferais quoi?
papalapapapala
Offrez moi du personnel, j’en ferais quoi?
Un manoir a Neufchâtel, ce n’est pas pour moi.
Offrez moi la Tour Eiffel, j’en ferais quoi?
papalapapapala
Je Veux d’l’amour, d’la joie, de la bonne humeur
c’ n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur,
moi j’veux crever la main sur le coeur
papalapapapala
allons ensemble, découvrir ma liberté,
oubliez donc, tous vos clichés,
bienvenue dans ma réalité !
J’en ai marre d’vos bonnes manières, c’est trop pour moi!
Moi je mange avec les mains et j’suis comme ça!
J’parle fort et je suis franche, excusez moi!
Finie l’hypocrisie moi, j’me casse de là!
J’en ai marre des langues de bois! Regardez moi,
toute manière j’vous en veux pas, et j’suis comme ça
j’suis comme ça
papalapapapala
Je Veux, d’l’amour, d’la joie, de la bonne humeur,
ce n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur,
moi j’veux crever la main sur le coeur
papalapapapala
Allons ensemble découvrir ma liberté,
oubliez donc, tous vos clichés,
bienvenue dans ma réalité!
Je Veux d’l’amour, d’la joie, de la bonne humeur
c’ n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur,
moi j’veux crever la main sur le coeur
papalapapapala
allons ensemble, découvrir ma liberté,
oubliez donc, tous vos clichés,
bienvenue dans ma réalité !
Je Veux d’l’amour, d’la joie, de la bonne humeur
c’ n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur,
moi j’veux crever la main sur le coeur
papalapapapala
allons ensemble, découvrir ma liberté,
oubliez donc, tous vos clichés,
bienvenue dans ma réalité!
Je Veux d’l’amour, d’la joie, de la bonne humeur
c’ n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur,
moi j’veux crever la main sur le coeur
papalapapapala
allons ensemble, découvrir ma liberté,
oubliez donc, tous vos clichés,
bienvenue dans ma réalité!
Comentarios por Mendigo — 5 marzo 2012 @ 18:41 |
Edith Piaf – Dans ma rue
J’habite un coin du vieux Montmartre
Mon père rentre soûl tous les soirs
Et pour nous nourrir tous les quatre
Ma pauvr’ mére travaille au lavoir.
Moi j’suis malade, j’rêve à ma fenêtre
Je r’garde passer les gens d’ailleurs
Quand le jour vient à disparaître
Il y a des choses qui me font un peu peur
Dans ma rue il y a des gens qui s’ promènent
J’les entends chuchoter dans la nuit
Quand je m’endors bercée par une rengaine
J’suis soudain réveillée par des cris
Des coups d’sifflet, des pas qui traînent, qui vont et viennent
Puis le silence qui me fait froid dans tout le coeur
Dans ma rue il y a des ombres qui s’ promènent
Et je tremble et j’ai froid et j’ai peur
Mon père m’a dit un jour : «la fille,
Tu ne vas pas rester là sans fin
T’es bonn’ à rien, ça c’est d’famille
Faudrait voir à gagner ton pain
Les hommes te trouvent plutôt jolie
Tu n’auras qu’à sortir le soir
Il y’a bien des femmes qui gagnent leur vie
En «s’ balladant sur le trottoir»
Dans ma rue il y a des femmes qui s’ promènent
J’les entends fredonner dans la nuit
Quand je m’endors bercée par une rengaine
J’suis soudain réveillée par des cris
Des coups d’sifflet, des pas qui traînent, qui vont et viennent
Puis le silence qui me fait froid dans tout le coeur
Dans ma rue il y a des femmes qui s’ promènent
Et je tremble et j’ai froid et j’ai peur
Et depuis des semaines et des semaines
J’ai plus d’ maison, j’ai plus d’argent
J’ sais pas comment les autres s’y prennent
Mais j’ai pas pu trouver d’ client
J’demande l’aumône aux gens qui passent
Un morceau d’ pain, un peu d’ chaleur
J’ai pourtant pas beaucoup d’audace
Maintenant c’est moi qui leur fait peur
Dans ma rue tous les soirs je m’ promène
On m’entend sangloter dans la nuit
Quand le vent jette au ciel sa rengaine
Tout mon corps est glacé par la pluie
Mais je n’ peux plus, j’attends sans cesse que le bon Dieu vienne
Pour m’inviter à me réchauffer tout près de Lui
Dans ma rue il y a des anges qui m’emmènent
Pour toujours mon cauchemar est fini
Comentarios por Mendigo — 5 marzo 2012 @ 18:43 |
Les Cowboys Fringants – Plus rien
Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
On m’a décrit jadis, quand j’étais un enfant
Ce qu’avait l’air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu’il tombait encore de la neige en hiver
En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s’abreuver chevreuils et orignaux
Mais moi je n’ai vu qu’une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien…
Plus rien…
Plus rien…
Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l’on appelait argent
Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants
Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins
Pour s’enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l’air ambiant et tari les rivières
Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu’il fallait tout stopper
Mais ils n’ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes-là ne parlaient qu’en termes de profits
C’est des années plus tard qu’ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l’état d’urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les inondations ont frappé les grandes villes
Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse
Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d’atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien…
Plus rien…
Plus rien…
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Au fond l’intelligence qu’on nous avait donnée
N’aura été qu’un beau cadeau empoisonné
Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher j’ai peine à respirer
Adieu l’humanité…
Adieu l’humanité…
+
Traducción al castellano, chez Javi Moscas.
Comentarios por Mendigo — 5 marzo 2012 @ 18:49 |
Les Ogres de Barback – Rue de Paname
Dans une rue de Paname
Errant au bord de l’eau
J’fumais mon Amsterdam
Pour finir au bistrot
Y’avait là deux-trois femmes
Qui faisaient le tapin
Moi, j’aiguisais ma lame
Pour planter les rupins
Les gens de bon quartier,
Les touristes, les vieillards,
Aiment bien s’promener
Le long des grands boul’vards
Ils achètent des souv’nirs
Des tours Eiffel en plastique
Les saltimbanques les font rire
Mais faudrait qu’on leur explique
Qu’il y a d’la merde partout,
De la drogue, et surtout
Des jeunes en galère
Qui trafiquent la misère
Ouais ! j’dois bien avouer
Que j’y passe toutes mes journées
C’est que parfois à Paris,
C’est la joie et la folie …
Mais croyez-moi, bientôt
Les flics auront du boulot
Car tous les vagabonds
Parlent de révolution
Un jour, toutes nos chansons,
Ouais, vous désarmeront
Il n’y aura plus qu’la folie,
La joie et l’anarchie,
La joie et l’anarchie,
La joie dans Paris.
Comentarios por Mendigo — 5 marzo 2012 @ 18:51 |
Bererier Noir – Salut à toi
Salut à toi ô mon frère
Salut à toi peuple khmer
Salut à toi l’Algérien
Salut à toi le Tunisien
Salut à toi Bangladesh
Salut à toi peuple grec
Salut à toi petit Indien
Salut à toi punk iranien
Salut à toi rebelle afghan
Salut à toi le dissident
Salut à toi le Chilien
Salut à toi le p’tit Malien
Salut à toi le Mohican
Salut à toi peuple gitan
Salut à toi l’Ethiopien
Salut à toi le tchadien
Salut à vous les Partisans
Salut à toi «cholie all’mante»
Salut à toi le Vietnamien
Salut à toi le Cambodgien
Salut à toi le Japonais
Salut à toi l’Thaïlandais
Salut à toi le Laotien
Salut à toi le Coréen
Salut à toi le Polonais
Salut à toi l’Irlandais
Salut à toi l’Européen
Salut à toi le Mongolien
Salut à toi le Hollandais
Salut à toi le Portugais
Salut à toi le Mexicain
Salut à toi le marocain
Salut à toi le Libanais
Salut à toi l’Pakinstanais
Salut à toi le Philippin
Salut à toi l’Jamaïcan
Salut à toi le Guyanais
Salut à toi le Togolais
Salut à toi le Guinéen
Salut à toi le Guadeloupéen
Salut à toi le Congolais
Salut à toi le Sénégalais
Salut à toi l’Afro-cubain
Salut à toi l’Porto-ricain
Salut à toi la Haute Volta
Salut à toi le Nigéria
Salut à toi le Gaboni
Salut à toi le vieux chtimi
Salut à toi Che Guevara
Salut aux comités d’soldats
Salut à tous les hommes libres
Salut à tous les apatrides
Salut à toi la Bertaga
Salut aussi à la Banda
Salut à toi punk anarchiste
Salut à toi skin communiste
Salut à toi le Libéria
Salut à toi le Sri Lanka
Salut à toi le sandiniste
Salut à toi l’unijambiste
Salut l’mouv’ment des Jeunes Arabes
Salut à toi Guatemala
Salut l’P4 du contingent
Salut à toi le Shotokan
Salut à toi peuple Kanak
Salut à toi l’tchécoslovaque
Salut à tous les p’tits dragons
Salut à toi qui est keupon
Salut à toi jeune Malgache
Salut à toi le peuple basque
Salut à toi qu’est au violon
Salut à toi et mort aux cons
Salut à toi le Yougoslave
Salut à toi le voyou slave
Salut à toi le Salvador
Salut à toi le Molodoï
Salut à toi le Chinois
Salut à toi le Zaïrois
Salut à toi l’Espagnol
Salut à toi le Ravachol
Salut à toi le Hongrois
Salut à toi l’iroquois
Salut aussi à tous les gosses
Des îles Maudites jusqu’à l’Ecosse
Salut à vous tous les zazous
Salut à la jeune garde rouge
Salut à toi le peuple corse
Salut aux filles du Crazy Horse
Salut à toi la vache qui rit
Salut à Laurel et Hardy
Salut à toi peuple nomade
Salut à tous les «camawades»
Salut à toutes les mères qui gueulent
Salut aussi à Yul Brunner
Salut à toi l’handicapé
Salut Jeunesse du monde entier
Salut à toi le dromadaire
Salut à toi Tonton Albert
Salut à toi qu’est à la masse
Salut aussi à Fantomas
Salut à toi Roger des près
Salut à toi l’endimanché
Salut à tous les paysans
Salut aussi à Rantanplan
Comentarios por Mendigo — 5 marzo 2012 @ 18:52 |
Nota histórica: menciona a los zazous.
Una interesante página: zazous I y II
Comentarios por Mendigo — 5 marzo 2012 @ 19:04 |
Wow! Zaz pa la saca!! Me ha encantado. Me encantan los grupos que hacen tanto con tan poco ^_^
La de Salut à toi ya la habías puesto, ¿no? Tuve que haberla escuchado aquí…
Comentarios por wenmusic — 5 marzo 2012 @ 20:13 |
Sí, sí, menos Zaz que es un descubrimiento reciente (parece que en Francia es todo un acontecimiento…hasta que la quemen) el resto son canciones que había puesto por aquí hace años y me apetecía volver a escuchar después de tanto tiempo. Me las trajiste a la memoria, con tu entrada. 😉
Comentarios por Mendigo — 5 marzo 2012 @ 20:24 |
Gracias por descubrirme a Zaz. Lo acabo de poner en Groovesark y estoy disfrutando un rato increíble. De veras. muchas gracias.
Comentarios por javierM — 6 marzo 2012 @ 0:22 |
Gracias a ti, tronk, por tantos años escribiendo con sosiego y rotundidad. Leerte, me reconforta. Eres una roca en mitad del piélago digital, un punto de referencia.
Mis reverencias, maestro. 😉
Comentarios por Mendigo — 6 marzo 2012 @ 0:37 |
Je savais aussi que rien de ZAZ. Merci pour la découverte.
Je chercherai plus
Comentarios por Javi — 6 marzo 2012 @ 19:54 |
Si tu veux, je peux te donner quelques autres noms de bandes pareils.
Cherche par La Belle Bleue, La Rue Ketanou…Il y a de tas de gens en Françe qui font de choses interessantes (et beaucoup de mèrde, comme toujours).
Au bientôt!
Comentarios por Mendigo — 6 marzo 2012 @ 20:22 |